Premier petit copain.

Samedi dernier, ma Nana a fait la connaissance de son premier petit copain. Il a suffi d'un rien, d'un geste (il a suffiiiiiiiii d'une étincelle !) (hum !), d'un déclic, d'une petite main tendue, de tendres sourires, et l'affaire était dans le sac : ces deux-là ne se quittaient plus.

En pleine Braderie de Sol en Si, nous nous sommes octroyées une petite pause : miamage, papotage, et profitage d'un canapé. Et c'est à ce moment là qu'ont débarqué un petit Maxou, 15 mois, et sa Maman. Il a tapé directement dans l’œil de ma Nana qui le regardait manger. En même temps, c'est vrai qu'il était mignon tout plein : il était beau, il était blond et sentait bon... les épinards. Est venu le moment où nous avons lâché nos deux fauves, le spectacle s'est révélé des plus mignons.

Maxou prenait Lana dans ses bras, la serrait tout contre lui, il posait la tête délicatement sur ses jambes, son ventre, ou sa tête. Ma Crapouille ne le prenait pas dans ses bras en retour, mais elle se laissait faire. Et tous deux ne bougeaient plus quelques secondes. Elle attendait la fin du câlin, qu'il s'éloigne, elle souriait alors de toutes ses dents, poussait un petit cri et agitait les bras. Je ne sais pas si elle en redemandait, si elle montrait juste sa satisfaction, mais lui n'en loupait pas une pour recommencer un câlin, encore et encore. Bonheur.

Et j'ai alors vu mon Bébé se métamorphoser. Jusque là, elle jouait à côté des autres enfants sans problème, mais voilà, ça restait à côté. Dès les premières secondes auprès de Maxou, je l'ai vue jouer avec : elle allait à un endroit, il la suivait ; il allait à un endroit, elle le suivait. Pas plus de 2 mètres entre les deux. L'un debout, l'autre à 4 pattes, mais à même hauteur de câlins. Ils se sont trouvés, ont trouvé des jeux : le repose-pied d'une chaise de bar s'est transformé en volant à tourner, et tourner, et tourner ensemble, et dans le même sens. Comme si ils avaient toujours joué ensemble. Comme si c'était une évidence. Une évidence.

Alors bien sûr, il y a eu quelques petits gestes accidentels : parfois Maxou serrait un peu fort, parfois Lana dans l'excitation tapait, mais ça ne durait pas bien longtemps. Et le cours des câlins reprenait de plus belle, dans la joie des petits bouts, et les sourires des Mamans.

Je n'ai pas vu le temps filer. Ils étaient tellement beaux à regarder. Mais il a fallu se quitter. Au moment des adieux, la Maman de Maxou lui a demandé de dire au revoir. Alors que Lana faisait un timide signe de la main, le petit bout restait planté devant elle. Une hésitation. Et un dernier câlin pour la route, avant de se quitter.

O Maxou, Maxou ! Pourquoi es-tu Maxou ?

J'ai vu évoluer mon bébé devant mes yeux. Avancer d'un pas de plus vers la petite fille. Une petite dose de fierté m'a envahie. Elle a rencontré son premier petit copain. Son tout premier.

Bon, maintenant ma fille, pour le suivant, il faudra attendre tes 60 ans, c'est Papa qui l'a dit.