Raising Hope, c'est de la bombe bébé !

Il y a quelques jours, j'ai fait le grand ménage d'Ete dans ma boîte mail et je suis tombée (sans me faire mal) sur un vieux message (il fêtait alors tout pile poil ses 1 an, oups) de ma presque Belle-sœur :

"Coucou Deydey!
Un petit lien vers le premier épisode d'une série qui pourrait t'amuser: raising Hope ! Je ne sais pas si tu connais, mais ça pourrait t'amuser :P"

Alors oui, tu apprends qu'on m'appelle "Deydey" dans la famille, mais aussi que presque belle-sœur ne met pas d'espace avant deux points. Mais surtout, tu vois bien que presque belle-sœur sait viser tout juste : Raising Hope, c'est de la bombe bébé !

• Une série qui explose.

Je t'avoue, en vrai le Chiri a un peu hésité avant qu'on ne se penche sur la série. Mais quand il a vu dans une critique que Raising Hope serait à mi-chemin entre My Name is Earl et Malcolm, il a dit "Pourquoi pas !".

© 20th Century Fox Television

L'histoire ? 

La vingtaine passée, Jimmy n'a pas de but dans la vie, pas de réelles envies : il veut juste bien faire. Il travaille pour son papa et nettoie des piscines pour gagner un peu d'argent, et il vit toujours chez ses parents. Un jour, il rencontre une femme avec qui il a une aventure d'un soir. Elle est envoyée en prison parce qu'il s'agit en fait d'une meurtrièèèèère. Il apprend en lui rendant visite qu'elle est enceinte. Il doit alors s'occuper lui-même du bébé. Et sa famille va (tenter de) (plus ou moins) l'aider...

Le style ? 

Complètement déjanté, carrément barré, et délicieusement drôle. Au moins, le ton est annoncé dès le début de la série. Créée par Greg Garcia (le créateur de Earl, comme de par hasard), c'est une série familiale, mais que pour les adultes. Les membres de cette famille américaine sont du genre fous furieux. Ah on est bien loin des gentils tout beaux de How I Met Your Mother, on est clairement plus proche des personnages de Earl.

La durée ?

La série est en cours : 3 saisons, une quarantaine d'épisodes. Chaque épisode dure 20 minutes (un format idéal pour des parents).

Les acteurs ?

Vus dans plein de séries, Garrett Dillahunt joue le papa, Martha Plimpton la maman et Cloris Leachman la grand-mère. Chaque acteur a un jeu bien à lui, chacun apporte sa touche et l'ensemble pète tout.

• Un bébé qui pète tout.

On ne savait pas trop à quoi s'attendre, et on a été très très agréablement surpris. Tous les deux. 

© 20th Century Fox Television

La série relate en fait le quotidien de cette famille de banlieue peu fortunée. Il y a :
- les parents, jeunes, très jeunes dans leur tête,
- Jimmy et son bébé Hope (d'où le titre) (enfin, avant de s'appeler Hope, elle s'appelait Princesse Beyoncé),
- et la Grand-Mère Maw-Maw qui a perdu la tête et qui est complètement déjantée.
Leur petite vie toute simple va être chamboulée par l’arrivée du bébé. Et ça donne un pur mélange de dinguerie et d'amour. 

Oui oui oui, il y a de beaux sentiments qui viennent faire coucou dans cet univers décalé et trop excessif (mon expression est un peu redondante, je te l'accorde) trop bien, et on se rend bien vite compte que plus d'un des personnages a un coeur gros comme ça. Ce n'en est pas pour autant gnangnan à souhait, et c'est très loin d'être génant. Ca donne même un côté ultra frais et positif (comme Lorie) à cette série. Et puis, Raising Hope est une série résolument bizarre, et c'est dans ces moments bien tordus que les plus jolies morales familiales ressortent... Et ça, ça fait craquer mon cœur de Maman. Et ça ne casse pas les pieds de Papa, donc c'est du bien dosé.

Situations à la mords-moi le nœud et gags hilarants se succèdent à un rythme au top : c'est dynamique, il y a peu de temps morts. Évidemment, ça parle de couches sales, de pipi-caca, de pleurs, de bébé vadrouilleur, de problèmes de parents, mais pas que. Quand ça parle bébé, c'est drôle. Quand ça ne parle plus bébé, c'est drôle aussi. Et la relève est alors assurée par les personnages secondaires tout aussi touchants et riches caractériellement parlant que la famille : une gardienne de crèche, une caissière, un patron de magasin...

Entre deux historiettes improbables, on a de quoi se reconnaitre dans une situation ou une autre. Le producteur de Raising Hope assume entièrement ses gags de répétition. Et moi mon fou rire à répétition.

Boum ! Je crois qu'on n'aurait pas autant apprécié cette série si on n'avait pas été parents. En tant que parents, on s'y retrouve. Bon, par contre, on couche le Bébé avant de regarder !

Cette série te parle ? Envie de visionner le premier épisode ?