Sur la route.

Ma Crapouille, elle en a aligné des kilomètres dans son cosy pour rejoindre le lieu des vacances. C'est que la région parisienne et le Languedoc-Roussilon ne sont pas vraiment côte à côte. Et elle n'a pas trop trop aimé ça la route notre Nana...

On a un peu hésité, mais pas longtemps, entre le cosy confortable avec vue imprenable sur le dossier de la banquette arrière, ou le siège auto pour les plus de 9 kg avec possibilité de voir Papa et Maman. Lana pesait tout juste 8 kg, on a opté pour le cosy, pour des raisons de sécurité et de confort vu la dizaine d'heures de route prévue. Plus de 10 heures en face à face avec... le dossier.

Alors bien sûr, j'avais prévu le coup : j'ai choisi ses petits jouets préférés, j'ai mis de côté tutute et anneau à mâchouiller, j'ai préparé un biberon d'eau. Ca a marché... Peut-être 30 minutes, peut-être une heure, mais pas plus, sur tout le temps de trajet. Elle a un peu dodoté aussi, mais juste un peu... Elle a surtout hurlé.

Nous avons fait pas mal de pauses : non seulement histoire que Papa puisse se reposer, mais aussi que Lana puisse se défouler. Mais elle repartait de plus belle aussitôt attachée. Nous lui avons parlé, j'ai joué avec elle, je lui ai enlevé son gilet, je lui ai proposé ses jouets un par un, j'ai chantonné, je l'ai massouillée, je lui ai remis son gilet, j'ai déplacé le pare-soleil, et rien ne marchait plus de 5 minutes. Oh si, il y a bien une chose qui fonctionnait : le miamage. Le temps du biberon de lait ou du petit gâteau sec bien rapidement avalé, le sileeeeeeence. Juste quelques courtes minutes.

Un peu dur à croire quand on connait le caractère rieur de la Demoiselle, dans la vie de tous les jours. Et même à se sentir désarmée en tant que Maman à ne pas réussir à la calmer, la rassurer ou du moins comprendre ce qui n'allait pas.

Et sur le lieu des vacances, le moindre petit déplacement, même le tout petit riquiqui qui ne durait que 5 minutes, provoquait pleurs et hurlements. Il fallait jouer de grands stratagèmes (oui, les "Bouh !", et les miamages de bidon de Bébé sont de grands stratagèmes) pour que ça ne dure pas tout le trajet.

Pour le retour, nous avons opté pour une solution de parents plus qu'indignes : nous avions décidé de gaver notre fille. Beau-Papa et Belle-Maman ayant acheté deux baguettes le matin du départ, j'ai récupéré les 4 quignons, et nous les avons embarqués.

Va savoir si elle avait compris que nous rentrions chez nous, ou si elle était bien fatiguée de sa semaine, ou si les dents ne la chagrinaient plus, ou si elle trouvait de nouveau plaisir avec ces jouets, ou si... Mais nous ne l'avons presque pas entendue. Elle était bien calme, elle jouait ou gazouillait tranquillement. Aux premiers hurlements, après les essais de calmage infructueux, je lui ai tendu un premier quignon de pain. Elle s'est endormie avec le quignon dans les mains.

Oh, un sourire !

Et toi, tu as connu des trajets avec un Bébé difficile à calmer ? Tu as des idées, des solutions à me proposer pour une prochaine fois ?