Oui, huit mois.

Oui, huit mois.

Comme le nombre de mois qu'il aura fallu à ses cheveux éclaircis pour recouvrir le fameux désert capillaire.

Comme le nombre de mois nécessaires aux muscles de son dos pour lui permettre de maintenir la position assise, autant qu'elle le souhaite.

Comme le nombre de mois qu'elle a passé à observer nos grandes jambes, pour à son tour avancer ses petites jambes l'une après l'autre quand on la tient debout.

Comme le nombre de mois que sa troisième dent a patiemment attendu pour pointer le bout de son émail.

Comme le nombre de mois alignés à sourire, rire, crier, se cacher dans ses bras, se cacher dans les bras de Maman/Papa, hurler, hoqueter, taper sur tout ce qui peut faire du bruit, régurgiter énormément, ne plus régurgiter 4 jours, régurgiter encore et toujours, ne plus régurgiter du tout, se laisser aller, rouler sur le ventre, rouler sur le dos, se caler sur le côté, faire l'avion ventre contre sol, appeler les autres enfants, charmer les adultes, agiter ses petites mains, secouer ses petits bras, tourner et retourner ses petits pieds, tendre les bras à qui veut un câlin, s'initier aux tout débuts du rampage, jouer avec ce qu'elle trouve à portée de main, se marrer en voyant passer Wifi et Diego, faire sa belle, et rebelle, verser quelques larmes, construire son petit caractère,...

Comme le nombre de mois tout plein de bonheur passés ensemble, passés à trois. Un nouvel amour de huit mois.

Oui, huit mois. 
Joyeux huitième mensuversaire ma Poupée.